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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 01:08
Semaine du 10 au 16 mars :
 
 
 
TELEVISION:
 
 
        ¤¤  Découvrir un opéra : Poro, re dell'Indie de Haendel : samedi 10 à 22h35  (ARTE)
En suivant la production du festival de Göttingen 2006. lien
Chef d'orchestre: Konrad Junghänel - Chanteurs: William Towers (Poro), Andrew Radley (Gandarte), Jutta Böhmert (Cleofilde), Thomas Piffka (Alessandro)
                   
 
 
RADIO:
 
       
        ¤¤  ça me dit, l'après-midi : avec Gérard Mortier (en direct) : samedi 10 à 15h  (France Culture)
                        
 
 
        ¤¤  Katerina Ismaïlova de Chostakovitch (en direct du Châtelet) : samedi 10 à 19h30  (FM)
version remaniée en 1963 de 'Lady Macbeth de Mzensk'
Solveig Kringelborn : Katerina Lvovna Ismaïlova ; Alexei Tanovitsky : Boris Timofeyevich Ismaïlov ; Evgeny Akimov : Zinovi Borisovich Ismaïlov ; Vladimir Grishkov : Sergueï ; Larissa Dudinova : Aksinya ; Sergeï Semishkur : Un Paysan ; Anatoly Safiulin : Un Commis ; Mikhail Koleishvili : Le Pope ; Ilya Bannik : Un Vieux bagnard ; Yuri Vorobiev : Un Nihiliste ; Mikhail Lastyshev : Un Sergent ; Eduard Tsanga : Le Portier, le Chef de police ; Anna Kiknadze : Sonyetka ; Nikolaï Kamensky : Un Boutiquier, une Sentinelle ; Andrei Bobrov : Un Ouvrier ; Tatiana Kravzova : Une Détenue ; Chef de choeur : Matthias Brauer
Choeur de Radio France - Orchestre National de France - Direction : Tugan Sokhiev
      
 
        ¤¤  Rigoletto de Verdi : dimanche 11 à 21h  (Radio Classique)
D. Fischer-Dieskau; R. Scotto; C. Bergonzi... Dir.: R. Kubelik
 
 
        ¤¤  Le Journal d'un disparu / Le Château de Barbe-Bleue (ONP, janv. 07) : mercredi 14 à 20h  (FM)
Hannah Esther Minutillo : La Femme; Michael König : L'Homme / Willard White : le duc Barbe-Bleue; Béatrice Uria-Monzon : Judith
Orchestre de l'Opéra National de Paris - Direction : Gustav Kuhn
 
 
        ¤¤  Les contes du jeudi : Il faut cultiver notre jardin : jeudi 15 à 13h03  (FM)
Haendel: Suite en sol Majeur, Presto - Bach: Cantate: Weichet nur, betrübte Schatten BWV.202. Air de Flore, Lisa Larsson, soprano; Aria: wie wohl ist mir BWV.517, Gisela Burckhardt, soprano - Buxtehude: Cantate: Ich bin eine Blume zu Saron BuxWV.45, Max von Egmond, basse - Haendel: Apollo e Dafne: Récitatif et air d'Apollon, David Thomas, basse - Telemann: Musique de table - Haendel: Serse: Récitatif et air "Ombra mai fù", Ann Murray, soprano - Telemann: Musique de table.
 
 
        ¤¤  Concert Chostakovitch, avec M. Goerne (TCE, déc. 06) : jeudi 15 à 20h  (FM)
Suite sur des vers de Michelangelo Buonarroti + Symphonie n°15 en ré mineur op.141
Orchestre National de France - Direction : Bernard Haitink

 
        ¤¤  Requiem de Verdi (en direct de Pleyel) : jeudi 15 à 20h  (Radio Classique)
J. Anderson; Guang Yang; M. Dvorsky; M. Petrenko
Orchestre et Choeur de l'Orchestre de Paris - Dir.: C. Eschenbach
 
 
        ¤¤  Concert de clôture du festival Présences (4 mars 07, Radio France) : vendredi 16 à 15h02  (FM)
Adès - Decoust - Stravinsky
Susan Bickley : mezzo-soprano - Philippe Do : ténor - Sonia Petrovna : récitante - David Guerrier : cor - Choeur et Orchestre Colonne - Direction : Laurent Petitgirard
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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 10:50

*Roméo et Juliette
Sasha Waltz (NÉE EN 1963)
CRÉATION CHORÉGRAPHIQUE

SYMPHONIE DRAMATIQUE OP. 17, H. 77 (1839)
TEXTE D’ÉMILE DESCHAMPS
D’APRÈS WILLIAM SHAKESPEARE

Juliette Ekaterina Gubanova
Roméo Yann Beuron
Frère Laurent Mikhail Petrenko

Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet
Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris
Direction musicale Valery Gergiev/Vello Pähn (16, 17, 20 oct.)
Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 5 octobre 2007 19h30
Représentations 7 (14h30), 8, 9, 11*, 12, 15, 16, 17, 20 octobre 2007 19h30

*La Traviata
Giuseppe Verdi (1813-1901)

OPÉRA EN TROIS ACTES (1859)
LIVRET DE FRANCESCO MARIA PIAVE
D’APRÈS LA DAME AUX CAMÉLIAS D’ALEXANDRE DUMAS FILS
EN LANGUE ITALIENNE

Direction musicale Daniel Oren
Mise en scène Christoph Marthaler
Décors et costumes Anna Viebrock
Lumières Olaf Winter

Violetta Valéry Christine Schäfer/Nataliya Kovalova (21, 27 oct., 2 nov.)
Flora Bervoix Helene Schneiderman
Annina Michèle Lagrange
Alfredo Germont Stefano Secco
Giorgio Germont José Van Dam
Gastone Ales Briscein
Barone Douphol Michael Druiett
Il Marchese d’Obigny Igor Gnidii
Il Dottore Grenvil François Lis

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris
Palais Garnier Palais Garnier | Première 15 octobre 2007 19h30
Représentations 18, 21 (14h30), 24, 27, 30 octobre, 2, 5, 8, 11 (14h30) novembre 2007 19h30

*Tannhäuser
Richard Wagner (1813-1883)
NOUVELLE PRODUCTION

GRAND OPÉRA ROMANTIQUE EN TROIS ACTES (1845)
LIVRET DU COMPOSITEUR
EN LANGUE ALLEMANDE

Direction musicale Seiji Ozawa / Pierre Vallet (27, 30 décembre)
Mise en scène Robert Carsen
Décors Paul Steinberg
Costumes Constance Hoffmann
Lumières Peter Van Praet
Chorégraphie Philippe Giraudeau

Hermann Franz Josef Selig
Tannhäuser Stephen Gould
Wolfram von Eschenbach Matthias Goerne
Walther von der Vogelweide Michael König
Biterolf Ralf Lukas
Heinrich der Schreiber Andreas Conrad
Reinmar von Zweter Wojtek Smilek
Elisabeth Eva-Maria Westbroek
Venus Béatrice Uria-Monzon

Orchestre de l'Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine / Choeur d'enfants de l'Opéra national de Paris
Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 6 décembre 2007 19h
Représentations 9 (14h30), 12, 15, 18, 21, 24 (18h), 27, 30 (14h30) décembre 2007 19h


*Luisa Miller
Giuseppe Verdi (1813-1901)
NOUVELLE PRODUCTION

OPÉRA EN TROIS ACTES (1849)
LIVRET DE SALVATORE CAMMARANO
D’APRÈS LE DRAME KABALE UND LIEBE DE FRIEDRICH SCHILLER
EN LANGUE ITALIENNE

Direction musicale Massimo Zanetti
Mise en scène Gilbert Deflo
Décors et costumes William Orlandi
Lumières Joël Hourbeigt

Il Conte di Walter Ildar Abdrazakov
Rodolfo Ramon Vargas
Federica (Duchessa d'Ostheim) Marina Domashenko
Wurm Kwangchul Youn
Miller Andrzej Dobber
Luisa Ana Maria Martinez
Laura Maria Virginia Savastano

Orchestre et Choeurs de l'Opéra national de Paris

Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 14 février 2008 19h30
Représentations 17 (14h30), 20, 23, 26, 29 février, 2 (14h30), 5, 8, 12 mars 2008 19h30

*The Rake's Progress
Igor Stravinsky (1882-1971)
NOUVELLE PRODUCTION

OPÉRA EN TROIS ACTES (1951)
LIVRET DE WYSTAN HUGH AUDEN ET CHESTER KALLMAN
INSPIRÉ D’UNE SÉRIE DE PEINTURES HOMONYME DE WILLIAM HOGARTH
EN LANGUE ANGLAISE

Direction musicale Edward Gardner
Mise en scène Luc Bondy
Décors Richard Peduzzi
Costumes Moidele Bickel
Lumières Dominique Bruguière
Chef des Choeurs Peter Burian

Trulove René Schirrer
Anne Trulove Laura Claycomb
Tom Rakewell Toby Spence
Nick Shadow Laurent Naouri
Mother Goose Hilary Summers
Baba the Turk Jane Henschel
Sellem Ales Briscein
Keeper of the madhouse Ugo Rabec

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris

Palais Garnier Palais Garnier | Première 3 mars 2008 19h30
Représentations 5, 8, 11, 14, 16 (14h30), 19*, 22, 24 mars 2008 19h30


*Le Prisonnier
Luigi Dallapiccola (1904-1975)
NOUVELLE PRODUCTION

OPÉRA EN UN PROLOGUE ET UN ACTE (1950)
LIVRET DU COMPOSITEUR D’APRÈS LA TORTURE
PAR L’ESPÉRANCE D’AUGUSTE DE VILLIERS DE L’ISLE-ADAM ET LA LÉGENDE D’ULENSPIEGEL
ET DE LAMME GOEDZAK DE CHARLES DE COSTER
EN LANGUE ITALIENNE

Direction musicale Hans Zender
Mise en scène Lluís Pasqual
Décors Paco Azorín
Costumes Isidre Prunés
Éclairages Albert Faura

La Madre Rosalind Plowright
Il Prigioniero Evgeny Nikitin
Il Carceriere, Il Grande Inquisitore Chris Merritt

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris

Palais Garnier Palais Garnier | Première 10 avril 2008 20h
Représentations 15, 17, 21, 27, 29 avril, 6 mai 2008 20h


*Les Capulets et les Montaigus
Vincenzo Bellini (1801-1835)

OPÉRA EN DEUX ACTES (1830)
LIVRET DE FELICE ROMANI
EN LANGUE ITALIENNE

Direction musicale Evelino Pidò
Mise en scène Robert Carsen
Décors et costumes Michael Levine
Lumières Davy Cunningham

Capellio Giovanni Battista Parodi
Giulietta Anna Netrebko
Romeo Joyce DiDonato
Tebaldo Matthew Polenzani
Lorenzo Mikhail Petrenko

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris

Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 24 mai 2008 19h30
Représentations 28*, 31 mai, 2, 5, 8 (14h30), 11, 15 (14h30) juin 2008 19h30

*Capriccio
Richard Strauss (1864-1949)

CONVERSATION EN MUSIQUE EN UN ACTE (1942)
LIVRET DE CLEMENS KRAUSS ET RICHARD STRAUSS
EN LANGUE ALLEMANDE

Direction musicale Gustav Kuhn
Mise en scène Robert Carsen

Die Gräfin Solveig Kringelborn
Der Graf Olaf Bär
Flamand Charles Workman
Olivier Tassis Christoyannis
La Roche Jan-Hendrik Rootering
Die Schauspielerin Clairon Hannah Esther Minutillo
Eine Italienische Sängerin Elena Tsallagova
Ein Italienischer Tenor Juan Francisco Gatell
Monsieur Taupe Robert Tear
Der Haushofmeister Jérôme Varnier
Acht Diener Jason Bridges, Igor Gnidii, Mihajlo Arsenski, Etienne Dupuis,
Bartlomiej Misiuda, John Tessier, Vincent Delhoume, Mark Richardson

Orchestre de l'Opéra national de Paris

Palais Garnier Palais Garnier | Première 8 septembre 2007 19h30
Représentations 11, 14, 17, 20, 23 (14h30), 26, 28 septembre 2007 19h30


*Ariane et Barbe-Bleue
Paul Dukas (1865-1935)
NOUVELLE PRODUCTION

CONTE EN TROIS ACTES (1907)
LIVRET DE MAURICE MAETERLINCK
EN LANGUE FRANÇAISE

Direction musicale Sylvain Cambreling
Mise en scène, décors et costumes Anna Viebrock
Lumières David Finn
Dramaturgie Malte Ubenauf

Barbe-Bleue Willard White
Ariane Deborah Polaski
La nourrice Felicity Palmer
Sélysette Diana Axentii
Ygraine Iwona Sobotka
Mélisande Hélène Guilmette
Bellangère Jaël Azzaretti

Orchestre et Choeurs de l'Opéra national de Paris

Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 13 septembre 2007 19h30
Représentations 17, 21, 24, 28 septembre, 2, 6 octobre 2007 19h30


*Parsifal
Richard Wagner (1813-1883)
NOUVELLE PRODUCTION

BÜHNENWEIHFESTSPIEL EN TROIS ACTES (1882)
LIVRET DU COMPOSITEUR
EN LANGUE ALLEMANDE

Direction musicale Hartmut Haenchen
Mise en scène Krzysztof Warlikowski
Décors et costumes Malgorzata Szczesniak
Lumières Felice Ross
Dramaturgie Miron Hakenbeck

Amfortas Alexander Marco-Buhrmester
Titurel Victor von Halem
Gurnemanz Franz Josef Selig
Klingsor Evgeny Nikitin
Kundry Waltraud Meier
Parsifal Christopher Ventris
Zwei Gralsritter Howard Haskin, Scott Wilde
Vier Knappen Hye-Youn Lee, Louise Callinan, Jason Bridges, Bartlomiej Misiuda
Klingsors Zaubermädchen Adriana Kucerova, Valérie Condoluci,
Elisabeth Starzinger, Yun-Jung Choi, Marie-Adeline Henry, Louise Callinan
Eine Altstimme aus der Höhe Cornelia Oncioiu

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris

Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 4 mars 2008 18h
Représentations 7, 11, 14, 17, 20, 23 (14h30) mars 2008 18h

*Wozzeck
Alban Berg (1885-1935)
NOUVELLE PRODUCTION

OPÉRA EN TROIS ACTES (1925)
LIVRET DU COMPOSITEUR
D’APRÈS LE DRAME WOYZECK DE GEORG BÜCHNER
EN LANGUE ALLEMANDE

Direction musicale Sylvain Cambreling
Mise en scène Christoph Marthaler
Décors et costumes Anna Viebrock
Lumières Olaf Winter

Wozzeck Simon Keenlyside
Tambourmajor Jon Villars
Andres David Kuebler
Hauptmann Gerhard Siegel
Doktor Roland Bracht
Marie Angela Denoke
Margret Ursula Hesse von den Steinen
Erster Handwerksbursch Patrick Schramm
Zweiter Handwerksbursch Igor Gnidii
Der Narr John Graham-Hall

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine/Choeur d’enfants de l’Opéra national de Paris

Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 29 mars 2008 20h
Représentations 1er, 7, 10, 13 (14h30), 16, 19 avril 2008 20h


*Melancholia
Georg Friedrich Haas (NÉ EN 1953)
NOUVELLE PRODUCTION - CRÉATION MONDIALE - COMMANDE DE L’OPÉRA NATIONAL DE PARIS

OPÉRA EN TROIS PARTIES
LIVRET DE JON FOSSE D’APRÈS LA PREMIÈRE PARTIE
DE SON ROMAN MELANCHOLIA I
EN LANGUE ALLEMANDE

Direction musicale Emilio Pomarico
Mise en scène Stanislas Nordey
Décors Emmanuel Clolus
Costumes Raoul Fernandez
Lumières Philippe Berthomé

Lars Otto Katzameier
Helene Melanie Walz
Herr Winckelmann Johannes Schmidt
Frau Winckelmann Angelika Luz
Alfred Daniel Gloger
Kellnerin Annette Elster
Bodom Martyn Hill

Klangforum Wien - Vokalensemble NOVA

Palais Garnier Palais Garnier | Première 9 juin 2008 20h
Représentations 12, 15 (14h30), 18, 22 (14h30), 24, 27 juin 2008 20h

*Alcina
Georg Friedrich Haendel (1685-1759)

OPERA SERIA EN TROIS ACTES (1735)
LIVRET ANONYME ADAPTÉ DE L’OPÉRA
DE RICCARDO BROSCHI L’ISOLA DI ALCINA D’APRÈS ORLANDO FURIOSO DE L’ARIOSTE
EN LANGUE ITALIENNE

Direction musicale Jean-Christophe Spinosi
Mise en scène Robert Carsen
Décors et costumes Tobias Hoheisel
Lumières Jean Kalman
Mouvements chorégraphiques Philippe Giraudeau

Alcina Emma Bell/Inga Kalna (13 au 26 déc.)
Ruggiero Vesselina Kasarova
Morgana Olga Pasichnyk
Bradamante Sonia Prina
Oronte Xavier Mas
Melisso François Lis
Oberto Judith Gauthier

Ensemble Matheus
Choeurs de l’Opéra national de Paris

Palais Garnier Palais Garnier | Première 22 novembre 2007 19h30
Représentations 25 (14h30), 28 novembre, 1er, 3, 5, 9 (14h30), 13, 16 (14h30), 19, 23 (14h30), 26 décembre 2007 19h30

*Iphigénie en Tauride
Christophe Willibald Gluck (1714-1787)

TRAGÉDIE LYRIQUE EN QUATRE ACTES (1779)
LIVRET DE NICOLAS-FRANÇOIS GUILLARD
D’APRÈS LA TRAGÉDIE DE GUYMOND DE LA TOUCHE, ELLE-MÊME INSPIRÉE D’EURIPIDE
EN LANGUE FRANÇAISE

Direction musicale Ivor Bolton
Mise en scène Krzysztof Warlikowski
Décors et costumes Malgorzata Szczesniak
Lumières Felice Ross
Conception vidéo Denis Guéguin
Chorégraphie Saar Magal
Dramaturgie Miron Hakenbeck

Iphigénie Mireille Delunsch
Oreste Stéphane Degout
Pylade Yann Beuron
Thoas Franck Ferrari
Diane Salomé Haller
Iphigénie (rôle non chanté) Renate Jett

Freiburger Barockorchester
Choeur Accentus Direction Laurence Equilbey

Palais Garnier Palais Garnier | Première 22 mai 2008 20h
Représentations 25 (14h30), 28, 31 mai, 2, 5, 8 (14h30) juin 2008 20h


*Le Barbier de Séville
Gioacchino Rossini (1792-1868)

OPERA BUFFA EN DEUX ACTES (1816)
LIVRET DE CESARE STERBINI D’APRÈS LA COMÉDIE
DE PIERRE-AUGUSTIN CARON DE BEAUMARCHAIS
EN LANGUE ITALIENNE

Direction musicale Marc Piollet
Mise en scène Coline Serreau
Décors Jean-Marc Stehlé et Antoine Fontaine
Costumes Elsa Pavanel
Lumières Geneviève Soubirou
Chef des Choeurs Peter Burian

Il Conte d’Almaviva Shawn Mathey
Bartolo John Del Carlo
Rosina Maria Bayo
Figaro George Petean
Basilio Samuel Ramey/Mikhail Petrenko (13, 15, 19, 22, 26, 29 mai)
Fiorello Igor Gnidii
Berta Jeannette Fischer

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris

Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 18 avril 2008 19h30
Représentations 20 (14h30), 26, 30 avril, 2, 5, 7, 10, 13, 15, 19, 22, 26, 29 mai 2008 19h30

*Don Carlo
Giuseppe Verdi (1813-1901)

OPÉRA EN QUATRE ACTES (1884)
LIVRET DE JOSEPH MÉRY ET CAMILLE DU LOCLE
D’APRÈS LE DRAME DE FRIEDRICH SCHILLER, TRADUIT EN ITALIEN PAR ACHILLE DE CAUZIÈRES ET ANGELO ZANARDINI
EN LANGUE ITALIENNE

Direction musicale Teodor Currentzis
Mise en scène Graham Vick
Décors et costumes Tobias Hoheisel
Lumières Thomas Webster

Filippo II James Morris/Ferruccio Furlanetto (22 juin, 1, 4, 6, 11 juil.)
Don Carlo Stefano Secco
Rodrigo, Marchese di Posa Dmitri Hvorostovsky
Il Grande Inquisitore Mikhail Petrenko
Un Frate Paul Gay
Elisabetta di Valois Olga Guryakova
La Principessa Eboli Yvonne Naef
Tebaldo Elisa Cenni
Il Conte di Lerma Jason Bridges
Voce dal cielo Maria Virginia Savastano

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris

Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 7 juin 2008 19h
Représentations 10, 13, 16, 19, 22 (14h30), 26 juin, 1er, 4, 6 (14h30), 11 juillet 2008 19h

*La Femme sans ombre
Die Frau ohne Schatten
Richard Strauss (1864-1949)

OPÉRA EN TROIS ACTES (1919)
LIVRET DE HUGO VON HOFMANNSTHAL
EN LANGUE ALLEMANDE

Direction musicale Gustav Kuhn
Mise en scène et décors Robert Wilson
Costumes Moidele Bickel
Collaboration à la mise en scène Giuseppe Frigeni
Collaboration aux décors Christophe Martin
Lumières Robert Wilson et Andreas Fuchs

Der Kaiser Jon Villars
Die Kaiserin Eva-Maria Westbroek
Die Amme Jane Henschel
Barak Franz Hawlata
Seine Frau Christine Brewer
Der Geisterbote Gerd Grochowski
Die Erscheinung eines Jünglings Ryan MacPherson
Die Stimme des Falken, Ein Hüter der Schwelle des Tempels Elena Tsallagova
Eine Stimme von oben Cornelia Oncioiu
Der Einäugige Yuri Kissin
Der Einarmige Gregory Reinhart
Der Bucklige John Easterlin

Orchestre et Choeurs de l'Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine / Choeur d'enfants de l'Opéra national de Paris

Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 21 janvier 2008 19h
Représentations 24, 28, 31 janvier, 3 (14h), 7, 10 (14h) février 2008 19h

*Cardillac
Paul Hindemith (1895-1963)

OPÉRA EN TROIS ACTES ET QUATRE TABLEAUX (1926)
LIVRET DE FERDINAND LION
D’APRÈS LA NOUVELLE D’E.T.A. HOFFMANN DAS FRÄULEIN VON SCUDERI
EN LANGUE ALLEMANDE

Direction musicale Kazushi Ono
Mise en scène André Engel
Décors Nicky Rieti
Costumes Chantal de La Coste Messelière
Lumières André Diot
Chorégraphie Frédérique Chauveaux et Françoise Grès
Dramaturgie Dominique Muller

Cardillac Franz Grundheber
Die Tochter Angela Denoke
Der Offizier Christopher Ventris
Die Dame Hannah Esther Minutillo
Der Kavalier Charles Workman
Der Goldhändler Roland Bracht
Der Anführer der Prévoté David Bizic

Orchestre et Choeurs de l'Opéra national de Paris

Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 29 janvier 2008 20h
Représentations 2, 5, 12, 16 février 2008 20h

*Louise
Gustave Charpentier (1860-1956)

ROMAN MUSICAL EN QUATRE ACTES (1900)
LIVRET DU COMPOSITEUR
EN LANGUE FRANÇAISE

Direction musicale Patrick Davin
Mise en scène André Engel
Décors Nicky Rieti
Costumes Chantal de La Coste Messelière
Lumières André Diot
Dramaturgie Dominique Muller
Chef des Choeurs Peter Burian

Louise Soile Isokoski
La mère Jane Henschel
Irma Marie-Paule Dotti
Camille Natacha Constantin
Gertrude Anne Salvan
Elise Hye-Youn Lee
Suzanne Letitia Singleton
Marguerite Cornelia Oncioiu
L’apprentie Elisa Cenni
Julien Paul Groves
Le père Alain Vernhes
Un noctambule, le pape des fous Luca Lombardo
Un chiffonnier René Schirrer
Le chansonnier Jason Bridges
Le colleur d’affiches Bartlomiej Misiuda

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris
Maîtrise des Hauts-de-Seine/Choeur d’enfants de l’Opéra national de Paris

Opéra Bastille Opéra Bastille | Première 20 juin 2008 19h30
Représentations 23, 29 (14h30) juin, 2, 5, 8, 10, 12 juillet 2008 19h30

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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 10:40
Laurent Bayle a présenté la prochaine saison de la salle Pleyel. Pour la saison en cours, de septembre à mars, 180 000 spectateurs sont venus à Pleyel. 5 500 abonnés dont un millier de " jeunes ". Il n'est évidemment pas possible de reprendre tous les concerts ! Juste un petit aperçu empreint, évidemment, de subjectivité !
 
Une curiosité, sans doute ? Boulez, à la tête de l'EIC, dirigera la Sérénade Gran Partita pour treize vents de Mozart (ainsi que le Concerto de chambre de Berg) le 18 mars 2008 !
 
Comme pour la saison en cours, Pleyel nous offre plusieurs opéras en version de concert :
 
La Damnation de Faust, Boston Symphony Orchestre dirigé par Levine avec Yvonne Naef (Marguerite), Marcello Giordani (Faust) et Van Dam (Méphisto)
 
Lohengrin, Nederlands Radio Filharmonisch Orkest dirigé par Jaap van Zweden avec Florian Vogt (Lohengrin), Anne Schwanewilms (Elsa), Eike Wilm Schulte (Telramund)
 
Bajazet, Europa Galante dirigé par Fabio Biondi avec Christian Senn (Bajazet), Romina Basso (Tamerlano), Maria Grazia Schiavo (Idaspe), Marina de Liso (Asteria), Lucia Cirillo (Andronico)
 
Maria Stuarda, Orchestre symphonique et choeurs de la Monnaie, dirigés par Julian Reynolds avec Anna Caterina Antonacci (Elisabetta), Marina Poplavskaya (Maria Stuarda), Livia Budai (Anna Kennedy),Eric Cutler (Roberto), Giorgio Giuseppini (Giorgio Talbot), Giovanni Furnaletto (Lors Guglielmo Cecil)
 
L'Orfeo, les Arts Flo et Les Sacqueboutiers de Toulouse dirigés par William Christie avec Maris Grazia Schiavo (La Musica, Euridice), Dietrich Henschel (Orfeo), Sonia Prina (La Messaggiera, Proserpina), Luigi De Donato (Caronte), Antonia Abete (Plutone), Agustin Prunell-Friend (Apollo)
 
Giulio Cesare, Freiburger Barockorchester dirigé par René Jacobs, Lawrence Zazzo (Giulio Cesar), Sandrine Piau (Cleopatra), Malena Ernman (Sesto), Christophe Dumaux (tolomeo), Kristina Hammarström (Cornelia), Nicolas Rivenq (Achilla)
 
et, pour finir, une rareté, L'action préalable de Scriabine, Noord Nederlands Orkest dirigé par Tabachnik
 
Côté grands orchestres, c'est le rêve : outre Boston (La damnation de Faust), Chicago dirigé par Mutti, Los Angeles dirigé par Salonen pour une intégrale des symphonies de Sibelius (4 concerts dont un avec Ben Heppner pour les Sept chants), Berlin, de nouveau, pour un unique concert d'hommage à Karajan dirigé par Seiji Osawa avec Mutter (concerto pour violon de Beethoven, 6ème de Tchaïkovski), le Concertgebouw dirigé par Janssons et le Gewandhaus de Leipzig dirigé par Chailly. Le LSO poursuit sa résidence, dirigé par Pappano, Gardiner (programmes Beethoven avec Maria Joao Pires), Gergiev (Mahler 7) et Haitink.
 
Le Gabrieli Consort dirigé par Mc Creesh (Missa Solemnis), l'orchestre révolutionnaire et romantique dirigé par Gardiner (Brahms, Schubert, etc), les Arts Flo (La création), le Concentus Musicus d'Harnoncourt (cantates de Bach, Julia Fleiter, Bernarda Fink, Kurt Streit, Anton Scharinger le 18 décembre), Le Concert Spirituel de Niquet dans la messe en si de Bach (Johannette Zomer, Philippe Jaroussky, Emiliano Gonzalez-Toro, Joao Fernandez). L'orchestre de l'ONP donnera également trois concerts : Cornelius Meister, von Dohnanyi et Boulez. Et aussi le Rundfink Sinfonieorchester Berlin dirigé par Janowski (Wagner, Les maîtres et le Crépuscule, Petra Lang), l'orchestre de Cincinnati dirigé par Paavo Järvi, le Budapest Festival Orchestra dirigé par Fischer avec Miah Persson (Strauss, Mahler 4)
 
Récitals Florez, Larmore, Gheorghiu, Urmana, Norman, Bartoli ...

Martha Argerich revient pour plusieurs concerts. Ciccolini pour trois concerts avec l'orchestre de Montpellier (Poulenc, Saint-Saëns 4, Schumann)
 
J'ai dû en oublier ... et j'ai laissé de côté l'orchestre de Paris et le Philharmonique de Radio France ... le jazz, Ravi Shankar et Henri Salvador !
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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 18:40
Semaine du 3 février au 9 mars :
 
 
 
TELEVISION:
 
 
       
        ¤¤  Sénèque, dernier jour d'E. Tanguy : dans la nuit de lundi à mardi vers 1h20  (France2)
Concerto pour acteur [Michel Blanc] et orchestre : lien
 
 
        ¤¤  Des mots de minuit : R. Villazon est parmi les invités : nuit de mercredi à jeudi vers 1h10  (France2)
Thème: l'exil et la création artistique.
 
 
        ¤¤  Toute la musique qu'ils aiment : José Van Dam : vendredi 9 vers minuit 45  (France3)
[C'est la seconde fois que je l'annonce, ce sera peut-être la bonne...]
 
 
 
RADIO:
 
       
        ¤¤  La Pietra del paragone de Rossini (Châtelet, janv. 07) : samedi 3 vers 19h10  (FM)
[voir détails dans l'article de Licida]


 
         ¤¤  Requiem de Dvorak (1959) : dimanche 4 à 9h05  (FM)
Maria Stader, soprano; Sieglinde Wagner, contralto; Ernst Haëfliger, ténor; Kim Barg, basse
Choeur et Orchestre de la Philharmonie Tchèque - Karel Ancerl, direction
 
      
        ¤¤  La Fedeltà premiata de Haydn : dimanche 4 à 21h  (Radio Classique)
L. Valentini Terrani, F. von Stade, I. Cotruba, L. Alva... Dir.: A. Dorati
 
 
        ¤¤  L'invitée du quart d'heure: B. Fink : lundi 5 à 8h15  (FM)
 
 
        ¤¤  Mozart (Gstaad, août 06) : mercredi 7 à 10h02  (FM)
Rosemary Joshua dans 2 airs de Vitella.
Ouverture de "La Clémence de Titus" K.621; Symphonie en mi bémol Majeur K.543; Symphonie en ut Majeur K.551 "Jupiter"
Orchestre Baroque de Fribourg - Direction :
René Jacobs
 
 
        ¤¤  A.S. von Otter, concert Radio France (Pleyel, janv. 07) : jeudi 8 à 20h  (FM)
[Déjà annoncé mais non diffusé... voir commentaires sur site de Licida en janvier]
Ravel: Shéhérazade : Mélodies pour mezzo-soprano et orchestre; Roussel: Le Festin de l'araignée; Dukas: La Péri; Ravel: Shéhérazade : Ouverture de féerie
Orchestre Philharmonique de Radio France - Direction : Matthias Bamert
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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 03:41

Cette production de La Juive est un des plus beaux spectacles qu’il m’ait été donné de voir.  Voilà donc mon petit aperçu portant sur la prégénérale, la représentation du 24 février et celle du 3 mars. 

 

Direction musicale Daniel Oren 
Mise en scène Pierre Audi
Décors George Tsypin
Costumes Dagmar Niefind

Lumières Jean Kalman 
Dramaturgie Willem Bruls
Chorégraphe  Amir Hosseinpour
Préparation des Choeurs Alessandro Di Stefano 

La princesse Eudoxie Annick Massis
Rachel Anna Caterina Antonacci
Éléazar Neil Shicoff / Chris Merritt
Le cardinal de Brogni Robert Lloyd
Léopold John Osborn / Colin Lee
Ruggiero André Heyboer
Albert Vincent Pavesi 

 

Commençons par un point sur l’œuvre que je découvrais. 

 

Le livret de Scribe est excellent : certes l’acte I jette Rachel et Eléazar deux fois dans la gueule du loup, mais cela présente un intérêt dramatique évident, montrer Brogni et Leopold comme des sauveurs avant d’en faire les assassins du père et de la fille ; certes l’acte I peut paraître long, mais il y a une bonne raison, c’est l’acte du pur spectacle, le drame n’a pas encore lieu, seule la situation initiale et les rapports de force sont introduits, tout l’acte I n’est donc que pure épate visuelle. Avec le second acte le drame commence. 

Un des grands intérêts de cette histoire est de n’épargner personne, ce n’est pas la lutte du gentil juif contre les méchants chrétiens : Eléazar est la caricature du juif cupide et revanchard mais aussi humain (il a sauvé Rachel et est prêt à la sauver encore), capable de pardon (il accepte le mariage de Rachel avec un chrétien) et courageux (écoutez la façon dont il brave la foule au I et au III) ; Leopold s’il est prêt à tout quitter pour Rachel est aussi menteur et lâche (il accepte de s’engager avec Rachel, mais fuit devant la reconnaissance de cette union devant Dieu comme le lui propose Eléazar et, surtout, il se tait quand Rachel l’accuse au III) ; Brogni est magnanime, sage (il pardonne aux juifs comme l’eut fait le Christ, contrairement à la foule qui condamne les marchands du temple, s’opposent ici deux lectures de la Bible , l’une sage, l’autre intégriste) mais aussi faible (il s’abaisse à supplier Eléazar de lui révéler où est sa fille) et s’il jette l’anathème sur ceux qu’unit une horrible alliance, il sent qu’il doit sauver Rachel au IV ; Eudoxie si elle apparaît d’abord comme une cruche de bas étage est la seule à lutter contre la machine infernale en hurlant pendant le final du III et en tentant de convaincre Rachel d’innocenter Léopold au IV, elle n’est d’ailleurs pas du tout méprisante pour la juive dont elle reconnaît l’allure digne au II et devant laquelle elle s’humilie au IV. Les seuls figures univoques sont le Chœur et Rachel : le chœur des Chrétiens est une masse stupide et grégaire qui ne songe qu’a boire et à martyriser les juifs avec des supplices toujours plus atroces, c’est surtout en cela que la pièce a pu choquer le XXème siècle totalitaire qui idéalisait les masses laborieuses devenues essentielles politiquement ; Rachel est par contre la seule figure pure du drame et c’est à travers elle que l’injustice de la situation transparaît car elle est la seule qui ne mérite en rien d’être punie, ni comme être humain, ni comme juive qu’elle n’est pas. 

Un autre reproche fait à ce livret est celui qui consiste à déplorer la disparition de Léopold après le III et d’Eudoxie après son duo avec Rachel au IV, alors qu’elle n’arrivait qu’au II. Mais ici aussi cela se justifie : Léopold a gâché la vie de Rachel qui va mourir par sa faute et d’Eudoxie dont on imagine aisément qu’elle lui en voudra un petit moment, or une fois sa forfaiture révélée et sa lâcheté éprouvée, il n’a plus aucune raison d’être en scène, il en est réduit à laisser son destin entre les mains des deux femmes qu’il a trompé, lui, le vainqueur des Hussites ; de même la disparition du couple Eudoxie/Léopold laisse la scène libre pour le vrai noyau de l’œuvre, à savoir la fille et les deux pères, la femme que la lutte entre deux dieux va perdre. 

Concernant la musique à présent, je ne serais pas aussi prodigue n’y connaissant pas grand-chose en Grand Opéra : son plus grand atout est sans doute la mélodie, chaque air, chaque ensemble, chaque chœur est aisément mémorisable, ce qui en fait une musique très séduisante mais aussi immédiatement accessible. L’orchestration est très détaillée  (les cuivres qui accompagnent les airs de Rachel par exemple, ceux la même que l’on retrouve dans les finals notamment celui du III, semblent être la voix de Dieu tantôt bienfaisant tantôt vengeur) et surtout très contrastée (on ne compte plus le nombres d’effets dynamiques ou l’orchestre se tait laissant les chanteurs a capella avant de gronder et surgir déchaîné accompagné du chœur hurlant – le final du III est le chef d’œuvre de cette gestion dynamique des masses). 

Penchons nous maintenant sur la mise en scène signée Pierre Audi. J’ai pu dire après la prégénérale que la direction d’acteurs était un peu en retrait par rapport à la splendeur du décor; je m’en mords les doigts car elle est extrêmement intelligente et d’autant plus qu’elle est discrète. Les décors ont été conçus par le décorateur qui avait déjà travaillé sur Adrianna Mater, George Tsypin, et dont on reconnaît l’affection pour le translucide, on ne peut donc pas parler des décors sans parler des superbes éclairages de Jean Kalman qui sculptent ces derniers et tapissent chaque acte de couleurs vives et chatoyantes. Les mots seraient bien en peine de traduire ce jeu de lumière et d’obscurité qu’animent, au sol, les néons argentés au I, puis verts au III, bleus au IV et rouge brasier au V. Le décor est constitué de deux pyramides métalliques, façon tour Eiffel, et de deux montures en tubes de plexiglas arquées comme des voûtes de cathédrales, le sol est une immense grille sous laquelle couve un sol irradié de lumière. Au delà de la simple splendeur visuelle qui fait du I une vrai réussite sans tout le fatras animal de la création et donne au III des allures de Tanhaüser par Wieland Wagner, l’intelligence de ce décor est de conserver ces quatre modules pour la cathédrale, l'atelier, le palais et la prison sans que l’on puisse attribuer une obédience à chaque structure. Ainsi le décor traduit la qualité carcérale de la religion et du pouvoir dans cette œuvre, c’est d’ailleurs hors de la structure métallique, hors du poids de la religion, à l’avant scène qu’Eléazar termine son « Rachel quand du seigneur », air de doute sur lequel enchaîne l’acte V dépouillé de tout décor. Mention spéciale pour les costumes futuristes et élégants de Dagmar Niefind entre le moyen age, le klukuxklan et le 18ème qui transportent l’action dans un universel atemporel.

J’en viens à la direction d’acteur très fine et frappante pour qui y prête attention, je ne citerais que quelques exemples : Rachel et Léopold dormant cote à cote puis l’arrivée d’Eléazar accompagné de figures mortifères pendant l’ouverture ; Rachel revenant sur ses pas pour suivre Brogni après « Si la rigueur et la vengeance » comme attiré par celui qu'elle ne sait pas encore être son père biologique ; Léopold amené de force devant le concile depuis Cour vers Jardin et Rachel amenée ensuite au même endroit mais en sortant à Cour cette fois ci, comme pour symboliser la séparation définitive de leur route…

Mais c’est surtout l’air d’Eudoxie au II et le duo Eléazar-Brogni qui sont fabuleux d’intelligence théâtrale : Eudoxie chante en effet son air de réjouissance devant Léopold qui ne semble pas au mieux de sa forme, elle-même parait angoissée et chante éperdument ses vocalises comme une hystérique voulant se convaincre du bonheur de retrouver son amant, bonheur qu’elle s’est figurée pendant si longtemps comme elle le dit au II et qu’elle ne supporte pas de voir terni. A l’évidence elle ne croit pas à ce qu’elle chante mais voudrait y croire, car on ne peut qu’être heureuse pour le jour heureux et prospère, le jour du retour, d’où son trouble, car si elle a pu lui dire et ses tourments et son amour, il n’est pas sur que Léopold l’ai rassurée et consolée. Vers la fin de l’air, Léopold s’éloigne et Rachel traverse lentement la scène dans l’obscurité habillée du manteau que Léopold a jeté en fuyant à la fin du II (derrière les gradins qui accueilleront le chœur triomphal juste après), car Rachel est justement la cause du trouble d’Eudoxie, ce qu’elle ne savent encore ni l’une ni l’autre, mais est déjà clairement montré sur scène. On a là l’exemple d’une direction d’acteur qui sans toucher ni à la musique ni au livret l’améliore en dramatisant cet air qui, sans cela, ne serait qu’un air destiné à faire briller la créatrice du rôle, la Dorus-Gras.

Second exemple : les mouvements lors du duo entre Eléazar et Brogni au III sont extrêmement signifiants. Tout d’abord Brogni demande qu’on lui amène le juif, or le juif descend de lui-même comme mu par une force sourde qui le pousse à l’entrevue qui précipitera la tragédie de Brogni ; ils se retrouvent tous les deux au même niveau, puis Eléazar lui avoue qu’il connaît le juif qui a sauvé sa fille lors du sac de Rome par les Napolitains, Brogni supplie alors Eléazar de lui révéler son secret mais ce dernier veut le garder par vengeance, il triomphe et remonte donc au premier étage de la pyramide tandis que Brogni reste au sol et continue de le supplier « vois je suis à tes pieds, hélas » et effectivement Brogni lève la main vers Eléazar qui le domine au propre comme au figuré, puis Brogni sort et traverse de Jardin à Cour par l’avant-scène, Eléazar est alors au faite de sa victoire et de la pyramide dont il a gagné le dernier palier. Mais alors il s’aperçoit du prix de sa victoire, la mort de sa fille, une lumière rouge vient alors éclairer le sommet de la pyramide comme pour annoncer le brasier final et Eléazar descend en entonnant « Rachel quand du Seigneur », puis il chante la reprise sur la parcelle de terrain couverte de rochers translucides qui s’avérera être une partie du brasier final : en plus de montrer qu’avec cet air, Eléazar se soustrait au poids de la religion, Audi montre aussi qu’il la mène avec lui au bûcher. Loin de tout surlignage à la Carsen ("regardez comme c'est intelligent ce que je fais!!") Audi sais se montrer très respectueux de l'oeuvre et transformer ses faiblesses dramatiques en qualités, grace à une direction d'acteur aussi fine que discrete.

Les chorégraphies d'Amir Hosseinpour avec les petits bonhommes blancs au crâne et aux souliers dorés, qu’on imagine êtres des annonciateurs de la mort, m’ont très moyennement convaincus : d’une car on ne les retrouve plus après le III, et de deux car, quitte à mettre des danseurs, on se demande bien pourquoi avoir coupé le ballet dans lequel leur fonction allégorique aurait trouvé à se déployer.

Tout d’abord un grand bravo au chef d’orchestre Daniel Oren qui sait parfaitement manier ses troupes avec un art consommé de la nuance qui fait que la musique soutient toujours l’attention, lors même que les écueils de la monotonie et du bordel généralisé étaient grands. On ne peut qu’admirer ce constant équilibre entre les pupitres (jamais les cordes ne cèdent aux cuivres pourtant tonitruants dans le final du III, les instruments concertants sont parfaitement soutenus), ce soucis permanent de ne pas couvrir les chanteurs, de les aider constamment (regarder le ralentir pour que Schicoff arrive au bout de sa phrase, il n’est pas pour rien dans le succès de ce dernier) et d’assurer la cohésion des ensembles en refusant toute envolée de ténors un peu trop enclins à se la jouer solo, cet entrain dans les morceaux apocalyptiques devant lesquels il ne fait pas la fine bouche, et cette précision des départs qui fait que tout fonctionne à merveille sans jamais paraître confus, or étant donné l’ampleur des chœurs, de l’orchestre et le nombre de solistes qui chantent souvent tantôt ensemble, tantôt alternativement, tantôt forte, tantôt pianissimo, c’est une vraie performance. Je regretterai juste que le soir du 3 je ne sais qui du chef ou de l’orchestre ait mis plus de temps à se chauffer, il a ainsi fallu attendre le III pour que la sauce prenne vraiment.

La prestation des chœurs préparés par Alessandro di Stefano, lequel vient d’ailleurs saluer à la fin en toute légitimité puisqu’il est un véritable chef de chant de l’opéra (tandis que Burian n’a aucun rôle dans la préparation artistique des chœurs quelque soit la production), est superbe. Même si les artistes des chœurs (appellation AOC) commettent toujours l’erreur de sacrifier la netteté de la prononciation au volume sonore, le tout est à plusieurs coudées au dessus de ce qu'ils avaient fait dans Les Troyens, et ce, encore une fois, en grande partie grâce au chef qui les dirige vraiment. On peut citer l’incisivité du « Dans le lac », ou les susurrements infernaux qui deviennent éclats de rage vindicatrice dans le final du III (oui encore et toujours ce final, je suis traumatisé à vie !), mais ce sont surtout les prières du V qui sont ahurissantes : le chœur d’une seule voix semble ne jamais respirer, tout est parfaitement lié, sur un seul souffle liturgique; on comprend tout l’effroi de Rachel devant cette présence sonore obscure et tapie dans l’invocation, finalement plus angoissante que les cris de fureurs antisémites des actes précédents.

Au tour des chanteurs à présent : je déteste l’Eléazar de Neil Schicoff, on pourra arguer qu’il y met ses tripes, qu’il se donne à fond (et c’est mille fois vrai !), cette débauche de mauvais goût expressionniste qui culmine dans le « c’est moi » à la fin du IV prononcé sur un souffle rauque et après lequel je m’attendais à entendre un golumien « Rachel my precious ! ». De plus la voix est en ruine, moins que Merrit certes, mais j’apprécie fort peu cette façon de masquer la chose en attaquant les notes par en dessous et en diluant le tout dans des gémissements pleurnichards, ce qui donne un effet caoutchouteux dégueulasse, surtout dans le grand air du IV ; la diction est sommaire, les fautes de textes nombreuses. Mais ce qui m’agace le plus, c’est la non évolution de son personnage, aucune nuance selon les situations dramatiques, seul son « Rachel quand du Seigneur » est plus travaillé dramatiquement, ayant enfin compris que son personnage était pour le moins torturé. Cela dit je comprends parfaitement que l’on puisse adorer ce genre de prestation, que je qualifie d’histrionne, mais qui en jette assurément, si on aime les ténors de cette catégorie qui font dans le pathos nauséeux (c'est-à-dire pour moi presque tous J).

 

 

 

Le cas de Chris Merritt est plus compliqué : le soir du 3, il était déclaré malade, alors déjà qu’en temps normal je m’attendais à souffrir : le vibrato est enormissime, le chant souvent faux, un aigu sur deux est raté quand ce n’est pas craqué, les passages dramatiques comme le « Chrétien sacrilège » tombent totalement à l’eau (alors que pendant les répétitions il le réussissait beaucoup mieux, je peux en témoigner), mais le « Dieux que ma voix tremblante » était superbe, dans la retenue qui sied à ce genre d’invocation sans pour autant perdre en vaillance (alors que Schicoff braillait atrocement dans cet air), il ne défigure pas les ensembles, lui, et s’y intègre parfaitement en toute musicalité, il est un bien meilleur acteur (regardez le toiser la foule et le cardinal au III, ou se jeter sur Léopold au II, là où Schicoff nous réchauffait exactement son jeu du I) et fait preuve d’un sens de la déclamation d’une force remarquable dans les dialogues. Au final, la voix est tout aussi en ruine que celle de Schicoff mais il ne le cache pas, les notes aigues ne sont pas escamotées mais attaquées fièrement et ratées avec autant de panache, quant au medium sa vaillance est encore confondante et la projection de la voix bien plus triomphante. Simplement comme d’habitude le public juge sur ce qui est le plus aisément jugeable : la réussite des notes aigues (ce pour quoi aussi Massis est bien plus ovationnée qu’Antonacci) et c'est surtout pour ça que la majorité n'aime pas, et non pas parce que Merrit chante souvent faux. Avec Shicoff elles passent dans la soupe, on ne sait pas trop où, mais elles y sont, avec Merritt on les voit arriver et s’écraser lamentablement, eh bien je suis peut-être pervers mais je préfèrerai toujours une ruine qui se montre dans toute sa nudité croulante qu’une ruine déguisée en jeune premier. L’ambiance le soir du 3 était chaude puisque le « Dieux que ma voix tremblante » fut très injustement hué (de toute façon je le répète, huer est le signe d’un mépris crétin !), mais c’est surtout l’aigu archi raté de l’air du IV qui a suscité un frémissement d’horreur dans la salle voire des ricanements condescendants et qui ont fait perdre ses moyens à l’ami Chris qui a raté la fin de son air qu’il avait déjà très instablement commencé; ensuite, une bonne âme a cru bon de hurler « Encore » pour couvrir les huées qui l’étaient déjà par les applaudissements de soutien ; un crétin s’interpose « ce n’était pas la peine d’applaudir pour ça! »,  il récolte un vigoureux « connard ! », reapplaudissements, puis « merci pour tout ce que vous avez fait ! » et « vous ne savez pas ce qu’il a été ». J’avais envie d’ajouter « et ce qu’il est encore ! ». 

Passons à l’Eudoxie d’Annick Massis qui jouit de la formidable conception du rôle par Audi que j’ai décrite plus haut. La voix est un peu frèle et pauvre en harmonique, quant à la vocalisation elle est assez mécanique et néanmoins floue. Mais le français est excellent et l’aigu triomphant. Le personnage m’a semblé bien mieux campé le 3 que le 24, avec plus d’incisivité et d’émotion, surtout dans le duo du IV avec Rachel. Elle a su parfaitement rentré dans cette vision d'Audi d’une princessse très crispée : lancé avec un voix trop légère mais très tendue le « Vous pouvez le soustraire à l’arrêt implacable en déclarant ici qu’il n’était pas coupable » était très émouvant. On peut lui reprocher un ton qui fait plus Opéra Comique que Grand Opéra, mais cela convient bien au personnage de la gentille princesse et de son rêve égarés dans un drame religieux et politique.

Je ne sais plus quoi louer dans la Rachel d’ Anna-Caterina Antonacci ; si le 3, malade, elle tombe de nouveau dans son principal défaut, des aigus criés dans lesquels les consonnes disparaissent et les voyelles se transforment, le 24 elle renouvelait le miracle de ses Cassandre avec un registre aigu splendide et une diction qui la ferait passer pour française. Sinon le rôle lui convient parfaitement, elle en possède l’étendue (les graves sur « cependant » au II !!). A ce détail vocal près, les trois soirs l’ont vu resplendissante : un peu comme avec la Callas , je ne sais plus trop distinguer les qualités d’actrices de celles de chanteuses, tant l'interprétation est aboutie. Même des phrases anodines comme « viens chez mon père viens ce soir » sonnent superbement, le « Il va venir » palpitant est fascinant, la révélation du III la montre en tragédienne flamboyante (voyez toute la torture halluciné et la sécheresse désespérée avec laquelle elle clame « une juive, une israélite »), bref je ne sais plus que dire. En plus la femme est superbe comme vous le savez et évolue en scène avec élégance et passion : comme elle s’aggrippe à son père le regard baissé et effrayé au I, la traversée de la scène voile au vent au II, la fuite éperdue après Léopold à la fin du II, l’abandon physique, écroulée au III et au IV, puis la fière immolation du V… je suis amoureux ! 

Robert Loyd est une vraie basse profonde avec des graves abyssaux malgrè ses 67 ans, mais des aigus absents et surtout une ligne de chant malmenée, mais ce n’est pas rédhibitoire à mon sens (très beau « Si la rigueur et la vengeance »), car son sens de la déclamation n’est pas attaquable, le français très compréhensible malgré une émission un peu pâteuse quoique très efficace (surtout à Bastille, salle réputée pour mal passer les graves). On lui reprochera un jeu d’avant bras un peu répétitif (c'est peu dire!), mais ce vieux cardinal croulant et humain, plus atteint de Parkinson que de fanatisme m’a pleinement convaincu. Je l’ai trouvé très émouvant dans ses séniles suppliques au IV et V. 

Pour Léopold, je n’ai pas aimé John Osborn, un Schicoff en devenir (prenez le comme vous voudrez ;-) ) à la voix grasse et molle qui hurle ses notes aigues dans son air du I, et se révele un acteur assez empoté.

Colin Lee jouit par contre d’un aigu d’une déconcertante facilité, d’un timbre clair et s’inscrit par le style dans la droite ligne des ténors délicats et intelligents comme Simoneau ou Vanzo. Par contre sa voix porte moins que celle d’Osborn, c’est plus qu’appréciable dans les ensembles qu’il ne déséquilibre pas, mais c’est dommageable dans les phrases violentes telles que « Rachel tais toi » au II. 

Le Ruggiero d’André Heyboer et l’Albert de Vincent Pavesi ne sont pas très sonores mais parfaitement compréhensibles et  c’est finalement tout ce qu’on leur demande dans des rôles quasi parlés. 

Si vous lisez ces dernières lignes, félicitations, vous avez eu bien du courage de lire ma tartine ! Et pour vous félicitez, je vous promets que des extraits de la retransmission radio viendront agrémenter ces lignes très prochainement. 

Sinon je vous engage naturellement à aller ABSOLUMENT voir ce spectacle, et à lire les compte-rendus des amis Bajazet et Friedmund toujours aussi bien écrits et plus digestes que le mien.  

 

 

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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 12:52

Je viens de recevoir la brochure de présoucription du TCE pour la saison prochaine qui contient quelques TRES bonnes nouvelles du coté du lyrique:

- Maria Stuarda par Pido avec Ciofi, Tamar et Siragusa

- The Rake's progress par Engel/Nelson avec Randle et Mijanovic

- Il Sant'Alessio de Landi par Lazar/chrisite avec Jaroussky et Cencic

- Thésée de Lully par Martinoty/Haïm avec von Otter, Agnew, Azzaretto, Lafont et Haller

- Falstaff par Altinoglu/Martone avec Corbelli, Tézier, Antonacci, Meli, Lemieux et Karthäuser

- des récitals Bartoli (bel canto italien), Kasarova (Mozart, Rossini), Antonacci (Mozart, Gluck, Haydn), Kirschlager (Nuits d'été et songe d'une nuit d'été)

- Stabat Mater de Rossini par Lopez-Cobos avec Pendarschenska, Koch, Polenzani, d'Arcangelo

- Amadigi par Lopez-Banzo avec Zazzo

- Stabat Mater et Salve regina de Pergolesi et Porpora par Dantone avec Lemieux et Gauvin

- Grands Motets de Rameau par Niquet

- Stabat Mater de Caldara et Bononcini par Lesne et Cangemi

- Passion selon St Jean par Spering

et le meilleur pour la fin:

- Motezuma par Curtis avec Hallenberg (Ramiro), Bonitatibus (plus Fernando que Mitrena a priori), Gauvin(plutot Asprano que Teutile je pense) et Priante (Motezuma)

- Tolomeo par Curtis avec Hallenberg, Bonitatibus, Gauvin, Priante et Basso

n'était Curtis, ces deux derniers concerts réunissent des distributions parfaites!

Pour le coup on va avoire pas mal de raretés...et aussi pas mal de Stabat Mater (5!!)

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24 février 2007 6 24 /02 /février /2007 12:09
Semaine du 24 février au 2 mars :
 
 
 
TELEVISION:
 
 
        ¤¤  Eugène Onéguine de Tchaïkovski (en direct du MET) : samedi 24 à 20h45  (ARTE)
R. Fleming; D. Hvorostovsky; R. Vargas...
Dir.: V. Gergiev - Mise en scène: R. Carsen
[en simultané sur FM et Radio Classique. Il devrait y avoir une présentation de l'opéra dans 'Metropolis' d'Arte , juste avant la diffusion de la représentation]  
 
 
        ¤¤  Extraits d'Athalia de Haendel (Ambronnay 2003) : dans la nuit de lundi à mardi vers 1h15  (France2)
Puis un documentaire : l'Académie d'Athalia.
[avec interviews notamment de Blandine Staskiewitcz et Diana Higbee]
 
 
        ¤¤  Les 14e Victoires de la musique classique (en direct de Pleyel) : mercredi 28 à 20h50  (France3)
La musique américaine sera "à l'honneur" et un hommage à June Anderson est prévu.
[En simultané sur France Inter.]  [NB: ils m'ont invitée...]
 
 
 
RADIO:
 
       
        ¤¤  Prima la musica :  Régine Crespin, héroïne(s) française(s) : samedi 24 à 9h05  (FM)
Présentation: A. Tubeuf; extraits musicaux et interview de R. Crespin
[journée spéciale sur FM pour les 80 ans de la dame]


 
         ¤¤  Interview de Régine Crespin : samedi 24 à 19h07  (FM)
avec aussi A. C. Antonacci
 
      
        ¤¤  Eugène Onéguine de Tchaïkovski (en direct du MET) : samedi 24 à 20h40  (FM et Radio Classique)
[voir plus haut et détails sur le site d'Arte]
 
 
        ¤¤  Classic classique : Anna Netrebko : dimanche 25 à 13h30  (RTL)
                       
 
        ¤¤  Candide de Bernstein : dimanche 25 à 21h  (Radio Classique)
J.Anderson, C. Ludwig; J. Hadley; D. Jones. Dir.: Bernstein
 
 
        ¤¤  Présentez la facture:  J. E. Gardiner : lundi 26 à 13h42  (FM)
2. De Monteverdi à Verdi, en passant par Schumann, Berlioz et J.S. Bach
 
 
       ¤¤  Récital d'Ian Bostridge (Châtelet, janv. 07) : lundi 26 à 15h02  (FM)
Lieder de Schubert - Julius Drake : piano

 
        ¤¤  Festival Présence (2 concerts Radio France, fév. 07) : lundi 26 à 20h  (FM)
Oeuvres de Gerald Barry et Thomas Adès
City of Birmingham Symphony Orchestra - Barbara Hannigan : soprano - Anthony Marwood : violon - Dir. : Thomas Adès
Et Rebecca Bottone, Mary Carewe, sopranos - William Purefoy, contre-ténor - Y. Castagnet, orgue, T. Adès, piano - Choeur de Radio France - Dir.: L. Sow.


        ¤¤  A do dièse : Der Mond d'Orff : mercredi 28 à 19h07  (FM)
Reportage à l'ONP pour le spectacle donné en mars.

 
 
        ¤¤  Golem de John Casken (Nantes, janv. 07) : jeudi 1er à 20h  (FM)
Armando Noguera : Maharal ; Jean-Loup Pagesy : Golem ; Helen Keams [ou Kearns??] : Miriam ; Tim Mead : Ometh ; Christopher Lemmings : Stoikus ; Giorgia Ellis-Filice : Gerty ; Stuart Patterson : Stump ; Richard Burkhard : Jadek
Ars Nova - Direction : Philippe Nahon
 
 
        ¤¤  La vie baroque : J. Offenbach avec C. Keck : jeudi 1er à 21h  (Radio Classique)
                       
 
        ¤¤  Prima la musica :  La nuit de la voix [Gaveau, 18 mai 06] : vendredi 2 à 15h02  (FM)
Ensemble Arpeggiata, dir. Christina Pluhar: B. Strozzi; N. Matteis; C. Monteverdi; traditionnels du Mexique; Galeazzi.
La Chapelle Rhénane, dir. Benoît Haller: S. Capricornus; H. Schütz; S. Cornelius
Les Cris de Paris, dir. Geoffroy Jourdain: R. Schumann; J. Copeaux; C. Porter/Manac'h; G. Madonna/Colosio
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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 00:27

Voilà un des plus beaux spectacles de l'ère Mortier!

Passons sur la direction affable et molle de Kuhn et sur son orchestration du Journal d'un disparu, laquelle sonne pauvre et rudimentaire à coté de ce que j'ai déjà entendu de Janacek.

La mes de la Fura dels Baus est formidable: dans le Journal, elle se contente peindre l'univers sombre et fiché dans la terre du personnage, l'actualisation de la gitane en prostituée est faite sans excès et les corps rampants sous une lumière zébrée à la fin produisent un effet morbide saisissant. Pour Barbe-Bleue, l'utilisation de la vidéo est totalement inédite à ma connaissance (et bien plus inspirée que celle du Chatelet dans La Pietra au même moment!): projetés sur des toiles de gazes et sur le rideau d'eau, les images ne sont plus une surface plane de fond, mais prenent un relief, sont intégrées à la mes, devienent un véritable élément de décors puisque les personnages peuvent apparaître derriere l'ecran, ou passer à travers comme à la fin où Judith traverse le rideau d'eau sur lequel est prejeté l'impressionnante figure de Barb-Bleue. Faire de Garnier le chateau de Barbe-Bleue est une idée remarquable qui plonge le spectateur au choeur du décor: le royaume devient une vue de Paris depuis le toit de l'opéra, la salle des bijoux le Grand foyer... il faut à ce titre saluer le travail sur les lumières qui sculptent les chanteurs et le peu de décors qui sont sur scène, notamment les tranches de rideaux en plastique qui scintillent superbement quand le danger lié à la banalité de la matière était grand. La mes brille aussi par sa sobriété et son sens de la dissimulation: jamais l'on ne saura si le sang que voit Judith est bien là ou s'il s'agit d'une de ses hallucinations, on ne verra pas les anciennes femmes autrement que par des bras qui assaillent Judith sur le lit conjugual... Plus l'on avance dans l'action, moins la mes se fait spectaculaire visuellement, ce qui pourrait décevoir contribue à rendre l'histoire encore plus mystérieuse et l'on se retrouve aussi perdu que Judith dans ce grand chateau sombre dont la pénombre peine à être percée par la faible bougie que tient Judith parcourant les labyrinthiques escaliers.

Konig est excellent dans les mélodies de Janacek, violent sans jamais brailler. Uria-Monzon est splendide en Judith, ses attaques un peu viriles convenant parfaitement pour traduire l'angoisse du personnage, je ne saurai jugé de sa prononciation du hongrois, mais sa voix sombre et son jeu plein de convulsions m'ont pleinement convaincu. White est encore un de ces chanteurs dont on dit qu'il a beaucoup perdu; eh bien comme pour Raimondi, je trouve ça encore bluffant, de présence comme d'ampleur purement vocale. Du chanteur épuisé comme cela j'en redemande (là encore je me demande s'il n'y a pas un effet de mode qui consiste à dire, pour faire connaisseur "il a beaucoup perdu", simplement parce qu'il arrive en fin de carrière, on se dispense ainsi de tout discours valable sur sa prestation, puisque celle çi n'est pas dignement critiquable en référence à son passé). N'étant que peu familier de ce répertoire je serai bien en peine cependant d'en dire plus sur l'interprétation musicale. Je ne peux que vous conseiller d'y aller lors d'éventuelles reprises!

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20 février 2007 2 20 /02 /février /2007 00:06

Je suis finalement plutôt déçu de ce spectacle.
D'une parce que l'oeuvre n'est pas le bijoux promis quoiqu'en dise Stendhal, les airs ne témoignent pas d'une invention très originale ni très variée, ; ensuite parce que la mes n'est que relativement inventive, vite épuisée et aurait tout aussi bien convenu à tout autre oeuvre bouffe (les gags notamment sont completement extérieurs à l'action), certes elle est plaisante et fait passer une soirée agréable, mais je ne pense pas qu'elle supporterait d'être vue une seconde fois. 

Coté orchestre et choeur, c'est très réussi, Spinosi étant tout à fait dans son élément avec cette partition où les surgissements sont règles et où les contraste dynamiques font toute l'action. Coté chanteur par contre, à part l'idéal et superbe Zappata et le séduisant mais manquant de couleurs et de style rossinien Lis, c'est vraiment pas la joie. Ma chère Prina est perdue dans les tessitures de contraltos rossiniens: premièrement car la vocalisation rossinienne est bien plus martelée que la vocalisation baroque qui convient mieux à sa voix véloce mais peu profonde; ensuite car une bonne interprétation rossinienne repose preque entièrement sur la bonne exécution de la partition qui contient tous les effets vocaux nécéssaires au succès (c'est pour cela que Florez y est si exceptionnel par exemple), son intelligence musicale et psychologique lui est ici de peu de secours, or elle est incapable de par sa tessiture réduite de rendre pleinement justice à ce role. Senn et Royo manquent eux aussi d'ampleur et sont souvent très peu audibles; Giordano est toujours aussi piepiellante, Holloway ne m'a guère marqué mais son rôle ne lui en laisse que peu l'occasion.

Au bénéfice de ce spectacle, reste un très bon travail d'équipe, les ensembles sont bien réglés, et tous caractérisent leur personnage avec conviction, mais parfois aussi avec cabottinerie. Rien d'exceptionnel donc, mais rien d'indigne non plus.

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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 23:23

Ayant eu la chance d'assister à quelques colloques de ces journées (tournant tous autour du thème de l'avenir de l'opéra et du renouvellement de son public), voilà un petit compte rendu de ce qui s'y est dit: pas grand chose! :-))

Plusieurs personnalités furent invités à s'exprimer: Peter Gelb (nouveau directeur du Met), Bernard Fouccroulle, Peter de Caluwe (futur directeur de La Monnaie), beaucoup de néerlandais et allemands en charge des programmes éducatifs des différents opéras, Danielle de Niese (seule chanteuse présente, Pisaroni et Beaumont n'étant finalement pas venu) et beaucoup de présidents d'asssociations (liste complète sur le site internet de ces journées).

Si la démarche est louable, plusieurs choses sont à déplorer:

- sur les 600 participants invités, et parmi les orateurs, tous étaient acquis à la cause bien évidemment et semblaient d'accord sur tout dès le début.


- alors que toutes les rencontres avaient lieu dans les murs de Bastille, aucun intervenant français n'a pris part aux débats à l'exception du directeur marketing et commercial de l'ONP. Mortier a simplement fait deux conférences: une sur sa vision de l'opéra et l'autre pour présenter le DG d'Haneke. Je ne comprends pas pourquoi il n'a pas pris part aux débats comme Foucroulle. Cette absence française permet encore une fois de souligner le retard dramatique de la France en matière d'éducation musicale de la jeunesse (constat que l'on pouvait déjà faire après le symposium qui avait eu lieu à Beaubourg sur ce suejt il y a quelques mois).

 


- beaucoup d'orateurs ont fait leur speach sans grand rapport avec les thèmes des colloques et évoquant constamment les mêmes anecdotes rigolottes mais qui ne font guère avancer le schmilblick. Et on ne comptait plus les éternels "dans une maison d'opéra, tout le monde, du comptable au chanteur, contribue à ce que le rideau se lève chaque soir" et blablabla et blablabla. De plus ce genre de débats où chacun discoure à tour de rôles relève plus de l'étalage successif que du dialogue fécond. A part les quelques minutes réservées aux questions du public, l'heure et demi qui précédait était souvent vide d'enseignements.

 


- la mesure phare qui est ressortie de ces journées est la création d'un Passeport culturel européen pour les jeunes qui offriraient des tarifs préférentiels dans les opéras d'Europe participants, puis à terme dans diverses institutions culturelles (théâtres, musées...) d'Europe. Mais cette solution est à l'image des participants qui l'ont élaborés: une solution pour ramener les jeunes friqués et les passionnés déjà acquis à l'opéra. Même si cette carte offrait des tarifs imbattables (du genre 10/15€ la place réservée dans une bonne catégorie), aucun étudiant moyen (donc peu fortuné et pas forcément passionné d'opéra) ne sera motivé pour payer le voyage Paris-Berlin ou Paris-Vienne pour un spectacle. Dans un premier temps cette carte ne changera donc rien, elle permettra juste aux jeunes qui ont les moyens (du genre membres de l'Arop-junior, de Juvenilia...)  et/ou qui sont passionnés et qui partaient déjà à l'étranger écouter des opéras, d'y aller plus facilement. C'est quand ce passeport incluera un plus vaste champ d'institutions culturelles qu'il deviendra l'accessoire indispensable de tout jeune voyageur européen.

 

 

En attendant, c'est tout de même la première fois qu'un directeur d'opéra aussi important que La Monnaie souligne à plusieurs reprises la nécessité d'amener plus de jeunes à l'opéra; et quand on voit les tarifs jeunes de l'ONP (cette belle arnaque intitulée le Pass'jeunes), les pires de Paris, on ne peut qu'insister avec lui. Une volonté commune, aux deux sens du terme,en est aussi ressortie: ne plus sacraliser l'opéra et cesser de considérer les maisons d'opéra comme des temples, ne pas devenir un art de musée (c'était le discours "provocateur" de Jacques Attali à l'ouverture des journées), rien de très neuf.

La phrase de conclusion sera celle de Danielle de Niese, qui, en plus d'être belle et de chanter superbement, réfléchis et fut l'une des rares à ne pas parler dans le vent en soulignant que c'était par le contact direct lors d'actions pédagogiques (avec son look à la Beyoncé elle est en effet le meilleur des remèdes aux réticences des ados plus acquis au R'nB qu'à l'opéra!) et les essais succéssifs que l'on réussirait à briser bien des a priori négatifs: "amener des enfants à l'opéra, c'est un peu comme leur faire manger des légumes, il faut rajouter du ketchup, tout est une question de présentation"; ça peut paraitre con, mais en une phrase sans affêteries elle a résumé tout ce qui c'était dit durant ces trois jours...
Mention spéciale aussi pour le festival Yo!Opera d'Utrecht dont les actions comptaient parmi les plus interessantes présentées.

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